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Avec la naissance du nouveau État indépendant, le Turkménistan a adopté un moderne système fiscal dans l'ensemble
inspiré des nor-mes analogues en vigueur dans les états avec une économie de marché, en accordant toutefois un régime fiscal particulièrement fa-vorable aux entreprises étrangères qui investissent dans le pays.
Le système fiscal en vigueur
se base sur des impôts indirect et sur des impôts directs.
Le principal impôt indirect en vigueur est la taxe sur la valeur ajou-tée, appliquée au taux de 20% sur les biens à prix de marché et au taux de 16,67%
pour les biens sujets à prix contrôlés. Selon la régle-mentation en vigueur le montant de la taxe sur la valeur ajoutée doit être reporté dans la comptabilité séparément de la base de l'impôt. Au payement
de la taxe sur la valeur ajoutée sont sujetes même les entreprises étrangères qui déploient dans les limites du territoire du Turkménistan une activité productive ou commerciale.
Parmi les impôts indirects joue aussi un rêle important
l'impôt sur la fortune, dont la base de l'impôt est constituée essentiellement par l'actif possedé dans le pays sur la valeur duquel est appliqué un taux annuel de 1%.
Les entreprises qui opèrent dans le secteur extractif
sont encore su-jetes à l'impôt pour l'exploitation du sous-sol, dont la base de l'im-pôt est constituée par les profits obtenus de l'activité déployée dans ce spécifique domaine. En ce cas le taux en vigueur est 22% pour les
entreprises qui opèrent dans le secteur du gaz et 10% pour les entreprises qui opèrent dans le secteur du pétrole.
Le principal impôt direct pour les entreprises est représenté par l'impôt sur les profits, qui est appliqué
au taux de 25% pour les entreprises ordinaires, au taux de 30% pour les banques et au taux de 35% pour les entreprises qui opèrent dans le domaine de la médiation commerciale et de la bourse. Les rapports des capitaux obtenus d'investissements
en actions ou en obligations, à l'exception des titres de la dette publique, sont sujets à taxation séparée au taux de 15%. Les entreprises étrangères qui opèrent dans le pays sont sujetes, en ce qui concerne l'impôt sur les profits, à un
régime fiscal facilité, qui établit l'application d'un taux de 15% avec l'obli-gation de la retenue à la source. On a d'autre part prévu un régime fiscal facilité même pour les petites entreprises.
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