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Situé dans la région sud-occidentale de l'Asie Centrale, le Turkméni-stan a une surface de 488.100 kilomètres
carrés et confine au nord avec le Kazakistan, au nord-est avec l'Uzbekistan, au sud avec l'Iran et l'Afghanistan et à l'ouest avec la Mer Caspienne. Son territoire est un bas plateau
délimité au sud par l'imposante chaîne du Kopet Dağ et au nord par la Basse Plaine Turanique. La partie centrale du pays est occupée presque entièrement par le désert de
Karakoum, une vaste aire sableuse caractérisée par la présence des takyrs, de particulières cuvettes de grandes dimensions séparées par les dunes créées par les vents violents qui
soufflent dans la région. Au point de vue physique le désert de Karakoum est divisé en deux parties par la dépression d'Oungouz, qui sépare le haut plateau Zaoungouzski, dans la région
sud-orientale du pays, du Bas Karakoum, qui occupe spécifiquement les régions centrales. La végétation est extrêmement clairsemée et est limitée à quelques arbustes comme le saksaul
et l'acacia des sables. Aux frontières avec l'Ouzbékistan, dans la région sud-orientale du pays, se dresse la chaîne du Kougitang, caractérisée par un profil extrêmement
rude. À cette chaîne appartient le mont Airybaba, qui avec ses 3.137 mètres d'haut représente le sommet le plus haut du Turkménistan. Dans la partie sud-occidentale du
pays se dresse par contre la chaîne du Kopet Dağ, qui s'étend pour 650 km. en traçant la frontière avec l'Iran. Formée par orogénie alpine et encore aujourd'hui sujete à une
élevée sismicité, la chaîne du Kopet Dağ aussi est constituée par des monts avec un profil rude, qui en quelques cas dépassent les 3.000 mètres d'haut.
Sur le versant occidental la chaîne du Kopet Dağ descende vers la côte de la mer Caspienne, qui dans la partie qui remonte jusqu'à Türkmenbaşy apparaît basse et sableuse et devient après découpée dans la partie qui relie l'importante ville portuaire au Kara Bogaz Gol,
un vaste lac salé separé de la mer Caspienne par un barrage et sujet à un fort processus d'évaporation qui en réduit d'année en année la surface et en augmente la salinité des eaux.
Le principal fleuve du pays est l'Amou Daria, qui coule le long de la frontière ouzbek en traversant toute la région nord-orientale du pays et se jette donc dans le lac d'Aral.
La présence de l'Amou Daria a pour le Turkménistan une double fonction économique. En effet, pendant que la largeur de son bassin en rend possible la navigation en le transformant en un importante voie de communication, l'abon-dance
de ses eaux permet la culture des territoires situés le long de sa vallée, qui effectivement est la région la plus fertile du pays. Pour l'hydrographie du Turkménistan ont une certaine importance
même le Mourgab et le Tedžen, qui cependant, utilisés pour l'irrigation, di-spersent leur propres eaux dans quelques aires cultivées parmi les sables du désert.
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